
Je me lance ! Encouragée par Malicia-Rerhti, qui m'as d'ailleurs fait ce magnifique montage <3 (merciiiii !!!!), j'ai décidée de vous faire partager mon tout premier écrit. A l'époque NEWS comptait encore parmi ses membres nos deux Bishos préférés *une minute de silence*. Enfin voila: c'est pas du grand citron, c'est pas du Charles Baudelaire mais bon c'était un bon délire que j'ai partagée avec ma Bubulle quand on s'était imposée 5 règles. Voici celles qui m'étaient données :
- Le groupe NEWS
- Des cacahuètes
- Parapluie
- Lemon pas obligatoire
- OS basé sur un clip
(Si vous aussi vous trouvez ces 5 règles farfelues ---> adressez-vous à Bubulle xD Si vous trouvez cette O.S nulle ... c'est pas ma fauuuute !!! En rouge c'est moi qui m'incruste xD )
ATTENTION : LEMON ! (Pourri mais lemon quand même alors le premier Homophobe qui viens me casser les noix j'vais lui apprendre à lire les consignes xD)
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De tout temps, les grands mystères de notre monde ont intrigués, passionnés, occupés des générations entières. Qui n'a pas vu sa curiosité piquée par les énigmes des antiques dolmens, des pyramides, de la grande peste noire qui décima les populations du Moyen-âge, de la loi de l'apesanteur, du vrai visage de Michel Polnareff, de la mort de Michael Jackson, de l'élection de Sarkozy...
Ces obscurs et étranges mystères ne sont pourtant rien face au phénomène qui a bouleversé le monde de la Johnny's Entertainment ; celui qui a fait trembler des milliers de fans, fait pleurer des milliers de groupies, fait porter le noir du deuil à des milliers de fétichistes des cheveux et fait honte à ce bon vieux Johnny-sama : le mystère de la coiffure bouclée roux/carotte de Yamapi dans Koi No ABO, alias la coiffure « Chouquette ».
Heureusement, après de longs mois sans réponse, nous avons enfin résolut l'affaire. En effet, le célèbre leader des NEWS a accordé une interview pour notre magazine "The secret lemon show", dans laquelle il nous a dévoilée la raison de cette tragédie capillaire.
Laissez-moi, à mon tour, vous révéler cette sordide affaire.
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Koishite taito Iin janai
N'est-ce pas bien de vouloir tomber amoureux ?
HOT HOT HOT
Unmei wa Funky
Le destin est funky
Kanjite taito Iinjanai
N'est-ce pas bien de vouloir le ressentir ?
HOT HOT HOT
Kanzen ni Falling
Tout dégringole dans la place
Subete wo sarake dashite
Laisse tout tomber
Koi wo shiyou yo
Va tomber amoureux !
Yureru kage mitsumeau
Je regarde les ombres qui bougent
Futari dakiaeba kore ga koi no ABO
Si nous nous embrassons tous deux, ce sont les ABO de l'amour
NEWS - Koi no ABO
La majeure partie du clip était fini, il était tard, au moins 23h.
Yamashita Tomohisa, dynamique leader des NEWS, adulé par des centaines de milliers de jeunes filles, était ... crevé.
Près de 6h de tournage à chanter le même air, à faire les mêmes pas plusieurs fois en se concentrant pour être à la fois sexy, branché, drôle et juste.
Il n'en pouvait plus, il avait besoin d'air.
Pourtant, il lui était strictement défendu de sortir. Pourquoi ? Simplement parce qu'il pleuvait des cordes et que Yamapi avait un brushing à empêcher de boucler. Car tout le monde sait que quand brushing mouillé, lui toujours faire ainsi, (Spécial dédicace à Tintin ! =D).
Il se fixa dans le miroir utilisé par Tegoshi dans le clip.
Putain, mais il était sacrément beau-gosse quand même ! Mit à part sa couleur de cheveux roux/carotte que Ryo (avec son flegme naturel) avait qualifié «d'erreur de jeunesse». Non sérieux ! Des yeux de tombeur, des lèvres généreuses, un sourire Colgate, un torse de Ken ...
Il ne comprenait vraiment pas pourquoi son meilleur ami, le grand et irremplaçable Bakanishi l'appelait «tronche de panda». Ce mec regardait trop les grosses productions DreamWorks : avant il voyait la vie en Shrek, maintenant il la voit en Kun Fu Panda ... incurable.
Décidément, Jin et Ryo étaient fait pour s'entendre avec leur même humour à deux yens.
Heureusement pour lui, (heureusement ?), cela faisait 5 ans que Nishikido et lui filaient le parfait amour, (parfait ?), un amour tendre, un amour doux, un amo...
-Hummm, sex !
Yamapi, qui s'était baissé pour ramasser un papier se releva aussi sec. Tournant lentement la tête d'un air fataliste vers la voix. Il tomba nez-à-nez avec le sourire coquin de son homme qui se mordillait la lèvre inférieure assez explicitement pour que Pi sache avec exactitude ce à quoi il pensait.
« Et merde », pensa le cadet.
Iie, depuis quelques temps leur amour était loin d'être tendre et doux. En effet, depuis environs un mois, date à laquelle Ryo était rentré d'une longue tournée avec les Kanjani, leur amour avait prit une tournure un petit peu ... sauvage. Pour faire simple et court, Tomohisa avait mal au cul et ne pouvait plus envisager de s'assoir sur une chaise dignement.
-Ne Tomo ? Qu'est-ce que tu fais ? Ronronna le beau brun qui visiblement avait très chaud.
«Merde, merde, merde, non, non, non, mon cul !!!! Vite une excuse ! T'approche pas espèce de... de... espèce de bête ! Au secours ! ..... Maman !»
-Anooo, je ... je vais acheter de quoi manger au combi du coin avant la reprise du tournage, menti le cadet en commençant à s'en aller.
- Mais, quand Shige s'est proposé pour aller chercher à manger tu as dit que tu n'avais pas faim.
-Ano ... Bah maintenant si ...
-Ne mon panda ? Tu n'essaierais pas de me fuir ? Demanda Ryo en souriant d'un air entendu.
-Heeee ? ....I...Iie, qu'est-ce que tu racontes comme conneries ?
Ryo se rapprocha dangereusement ; Yamapi avait de plus en plus la respiration d'un rongeur sur le point d'être mangé.
-Tu es vraiment sur que tu ne me fuis pas ? Demanda l'aîné.
-Hai ! Nande ?
-Parce que plus j'avance plus tu recules et quand tu m'as vu tu as directement plaqué tes mains sur tes fesses (que tu as très jolies d'ailleurs) et tu me fais ta bouille contrarié.
«Et re-merde ! Ca s'appelle l'instinct de survit, ça mec !»
*CLAC*
Koyama venait de débarquer dans la salle, tout sourire et ne se doutant de rien, sauvant Yamapi qui se promit de lui vouer un culte éternelle.
Ryo stoppa son avancé de prédateur pour jauger l'impertinent intrus et Pi en profita pour s'enfuir au pas de course, tel une gazelle.
-Un problème ? Demanda Keiichiro au brun en regardant fixement l'ouverture béante de la porte.
-Aucun, rigola Nishikido avant de s'éclipser à son tour, laissant sur place un Koyama curieux avec ses questions.
****
Shige qui passait par là trouva son meilleur ami assit sur une chaise, en proie visiblement à de tortueuses réflexions :
- Un problème Keii ?
- He ? Ano... Je crois que Pi à peur de Ryo.
- Heeee ? Pourquoi tu dis ça ?
- Bah tu vois les petits rongeurs qui se font manger par les vilains serpents dans les docs animaliers sur la 5 ? (Hai eux aussi ils ont Arte quand y a rien à la télé ^^)
- Hai, demo nande ?
- Et bien, à l'instant, le petit rongeur terrorisé c'était Yamapi et le vilain serpent c'était Nishikido.
- Heeee ? Hontoni ???
- Hai !
-Sugoi ! Et bin ! Moi qui pensais être le seul à avoir peur de Ryo ! Je me sens moins seul, conclu d'un air satisfait Shige.
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Au même moment, dans la loge aménagée pour le groupe, Yamashita se rongeait les sangs :
«Si Koyama n'était pas entré, j'aurais jamais réussi à calmer le fauve. Il est vraiment intenable depuis qu'il est rentré ! Il faut vraiment que je trouve un moyen de l'arrêter : ça fait un mois que je ne peux m'assoir que sur le rebord d'une chaise !».
Et dans des cas comme celui-là, Tomohisa savait qu'il pouvait compter sur les conseils de son sexologue auto-désigné. La seule et unique personne au courant du couple, j'ai nommé ... le grand Bakanishi !
-Moshi moshi ?
-Jin ? C'est moi je...
-Moi qui ?
«Et bien je suis pas sorti de l'auberge», pensa le pauvre leader, «rappelez-moi pourquoi je l'ai appeler déjà?»
-Moi qui ? Redemanda Jin.
-La sainte vierge, BAKA !
-He ?... Ano... Pi ?
-Putain mais tu hésites en plus ! Bon laisse tomber. Ecoute bien et concentre-toi ok ? J'ai besoin de tes lumières. Alors, tu te rappelles de ce qu'on avait parlés y a une semaine au sushi-bar ?
-Hai ! ...Les sushis étaient vraiment pas mal en plus et...
- JIN !
-Hai hai, gomen tronche de Panda.... Hai je me rappelle : on avait parlés de la libido digne d'un lapin à la saison des amours de ton homme, ne ?
-....C'est....ça...
-Alors ? Ca a marché ma technique pour le calmer ?
-I...Iie...
-Oh, ça c'est la voix brisé d'un homme qui à du mal à s'assoir, neeeee ? Mais putain, il est pire que moi en fait *mouahahahaha*
-Jin tu me feras ton rire de démon sadique un peu plus tard ok ? Dis-moi juste ce que je peux faire...
-J'ai bien une idée mais tu voudras jamais.
-Dis toujours, ça ne serai pas la première fois que j'écoute un de tes conseils tordu.
-Mes conseils ne sont pas tordu ! Ils sont d'une subtile complexité. Tu n'as qu'à lui donner du viagra. »
-......TU LE FAIS EXPRES OU QUOI ? Si je t'appelle c'est pas parce que le soldat de mon mec à des pannes mais parce que je voudrais le mettre hors-service le temps que j'arrive à nouveau à poser mes fesses sur une chaise sans couiner comme une fille !
-Je sais, je sais, mais c'est là qu'intervient mon génie diabolique * mouahahahaha* : certes, après lui avoir donné le viagra tu risques de passer un sale quart d'heure, ... voir une sale heure... voir carrément une sale nuit. Mais après, crois-en ma malheureuse expérience, il aura tellement douillé qu'il en sera dégouté pendant quelques temps, et la seule vu de toi en caleçon lui donnera la nausée ! ....Au fait, j'aimerais bien t'entendre couiner comme une fille !
-Ouais, en fait t'es tordu, .... Mais c'est pas con. Bon écoute, j'vais y réfléchir et je te rappelle. Faut que j'aille prendre l'air, à plus et merci de m'avoir écouté.
-Mais je t'en pris, n'oublie pas que chez moi le Panda est roi ! Ja ne.
Pi raccrocha en méditant sur l'ordonnance peut commune que lui avait prescrite le docteur Bakanishi.
En regardant par la fenêtre, il vit que le déluge ne s'était pas arrêté.
«Un parapluie ! Il me faut mon parapluie !»
Il commença à ouvrir tout les placards à la recherche du précieux «protège-brushing».
****
C'est ainsi que Ryo, en entrant dans la loge après l'avoir cherché partout, découvrit son petit-copain, la tête au fond d'un tiroir ; les fesses en l'air, gigotant avec le reste du corps, concentrées sur la recherche du parapluie.
Ryo eut un sourire carnassier :
«Un véritable appel au viol ma parole !», pensa le beau brun.
Il s'approcha doucement et sans faire de bruit de sa proie. Pi, comme tout animal sans défense traqué, sentit instantanément le danger. Il releva vivement la tête du placard et fit volte-face en collant la cible du prédateur contre le tiroir qui se refermât brutalement.
-Tu...tu as besoin de quelque chose ? Balbutia Tomohisa en essayant de paraitre le plus cool possible.
-Hai... je cherche mon beau-gosse de petit-ami qui n'arrête pas de se défiler comme une vierge effarouchée.
-H...He ? Ano... Tu as cherché dans tes tiroirs ? Tenta le cadet, persuadé que la petite note d'humour détournerait la bête de son postérieur.
Hélas, la bête avait verrouillé son « viseur » sur sa cible. Il se rapprocha un peu plus.
-STOP ! Cria Pi.
Interloqué, Ryo le regarda étonné :
-T'es sérieux là ?
-H...Hai ! Je cherche mon parapluie, me déconcentre pas, murmura le leader, rouge comme une tomate de devoir avouer combien son amant pouvait lui faire perdre ses moyens.
Ryo dû s'empêcher de kyater devant la vision de son homme, se tortillant légèrement, collé à un tiroir, les yeux baissés et les joues rosis.
Il décida cependant d'obtempérer, sans arrière-pensées aucunes, jusqu'à ce qu'il découvre, par terre, derrière le canapé, le fameux parapluie.
C'est là, à cet instant précis, que se forma dans l'esprit machiavélique du brun une équation très simple : s'il donne le parapluie à Pi, il n'aura plus le loisir de le voir gesticuler dans tout les sens à la recherche de son bien. Le calcul se fit rapidement dans la tête de Ryo : pas de parapluie, pas de fuite de Pi, pas de fuite de Pi.... Pas de fuite de Pi (Pas de palais, pas de palais, *Astérix et Obélix mission Cléopâtre !*).
Il sourit, se plaça, mine de rien, derrière le canapé et poussa discrètement du pied le parapluie.
-Ok ok, j'vais être sage, dit-il, les mains en l'air pour montrer sa bonne foi.
Yamapi, quelques peu rassuré le regarda s'assoir sur le canapé :
-Tu fais quoi ?s'enquit-il.
-Je fais une pause, lui répondit Ryo en dégainant un paquet de cacahuète de sa poche comme un cow-boy sort son arme.
-Tu...tu vas me regarder chercher sans m'aider ?
- Hai ! Ronronna l'aîné en faisant sauter une cacahuète qui atterrit dans sa bouche du 1er coup.
Il fixa intensément son cadet tout en recueillant avec sa langue le sel du fruit qui s'était déposé sur ses lèvres.
Pi suivit, comme hypnotisé: lèvres entrouvertes et regard enflammé, le manège du petit muscle rose, en se disant qu'il faisait vachement chaud dans cette loge.
«Chotto chotto reprend toi baka ! Il le fait exprès ce...ce... Roooo putain ce qu'il est sex ce con !»
Ryo, content de son petit effet, c'était allongé dans une position lascive sur le canapé et mangeait ses cacahuètes comme les dieux Grecs mangent du raisin sur les mosaïques de Pompéi. (Séance historique oblige ! Chui en histoire merde ! Faut bien que ça me serve à quelque chose xD).
-Bordel de merde, non mais il se fout de ma gueule ? Marmonna le cadet en écoutant les petits soupirs satisfaits de son amant à chaque fois que ce dernier avalait une cacahuète.
S'en était trop, Tomohisa sentit une violente chaleur venir se nicher dans le creux de ses reins. Ce qui équivaut à une alerte de niveau 8 sur l'échelle de Pichter. (*Mouahahahaha* à hum hum, je sors...).
N'écoutant que son instinct de survit, le leader, qui savait fort bien qu'il ne résisterait pas bien longtemps aux assauts provocateurs de la bête, s'enfuit lâchement, la tête basse et la queue (c'est le cas de le dire) entre les jambes.
Ryo qui était alors persuadé de son emprise sur son amant fut fort surprit de le voir détaler comme un lapin.
Il se releva d'un coup, manqua de s'étouffer avec une cacahuète qu'il avala de travers et courut après le fuyard.
****
Ce dernier, pour échapper à son propre désir, s'était réfugié sans réfléchir sur le parking à l'extérieur du bâtiment, sous une pluie battante. Adosser à sa voiture, trop concentré à essayer de calmer la fournaise qui s'activait dans son pantalon, il ne se préoccupait plus de son brushing.
Il ne s'occupa pas non plus de la main chaude qui s'était posée sur son épaule, lui déclenchant des frissons incontrôlés qui parcoururent son échine.
Il ne parut pas même entendre ou sentir le souffle saccadé qui venait s'écraser sur sa nuque humide.
Il ne se réveilla que lorsqu'il sentit un corps brulant se coller contre lui, un visage se nichant dans son cou, des lèvres parcourant sa paume d'Adam aussi délicatement qu'une caresse.
-Hum... Ry...o.
-Hai ? répondit contre sa peau le brun.
-J'te ... déteste...
-Moi...aussi je...t'aime tr...tronche de panda, réussi à murmurer l'aîné sous les assauts de baisés papillons que Pi lui faisait près de l'oreille.
«Tronche de panda ? Non mais il trouve que c'est le moment de m'appeler tronche de panda lui ? C'est à chier ce surnom ! Surtout dans un moment pareil ! C'est à me couper mon envie de...»
Les mains du brun vinrent s'ajouter aux baisers dans le cou, coupant net les réflexions inutiles de Yamapi, lui provoquant des petits frissons. Elles descendirent lentement sur la clavicule, puis sur le torse que la chemise noire trempée collait comme une seconde peau.
-Hu...humm...
-Tu n'es plus fâché ? Questionna le brun.
-J'...j'étais pas fâché, chuchota Yamapi à l'oreille de son amant.
Il lui mordilla le lobe, laissant le soin à Ryo d'apprécier le son indécent de ses petits soupirs contre son oreille.
-J'étais épuisé,...TU m'as épuisé, continua t-il, souriant diaboliquement en emprisonnant les mains de son aîné avec l'une des sienne pendant que l'autre actionnait l'ouverture des portes de la voiture.
-Tu m'en....han...dira tant, soupira le brun alors que son cadet le plaquait contre le capot. Mais tu...hum...m'a l'air... en...humm...pleine forme...
-Hai, j'ai...trouvé...un....moyen....de... me...redonner....la...pêche, expliqua Pi en ponctuant chaque mot par des baisers sur le torse à moitié dénudé et trempé de son homme, partant du creux de sa gorge vers sa ceinture.
-Haa...aaan et...quel est-il ce fabuleux moyen ? murmura Ryo, laissant sa voix déraillé au fur et à mesure que le cadet se rapprochait de sa ceinture.
Yamapi sourit contre la peau brulante des abdos qui contrastait avec le froid saisissant de la pluie qui continuait de se déverser inlassablement sur le couple :
-Le changement de rôle, déclara t-il en enfonçant subitement sa langue dans le nombril du brun.
-...HAAaa...
C'était risqué de proposer ça à Ryo, Yamapi le savait. Son amant ne s'était laisser faire que deux fois et chaque fois, même s'ils avaient grandement appréciés tout les deux, le brun avait décrété que ce serait la dernière. Monsieur préférait prendre qu'être prit, macho jusqu'au bout, même en passant du côté «obscur» de la force. On est machiste ou on ne l'est pas... Mais cette fois, Pi était déterminé :
-Et...et si j...je refuse...? Demanda Ryo.
-Si tu refuse, je ne t'aiderais pas à faire passer ça et tu jouiras tout seul dans ton pantalon comme un ado post-pubère, souffla sadiquement le cadet en appuyant d'un coup sec sur la bosse plus que conséquente qui déformait le pantalon du brun.
Celui ci se cambra, la bouche grande ouverte à la recherche d'un peu d'air, incapable de prononcer un mot.
-Donc...tu vas te laisser faire... ne, mon poussin ? Enchaina t-il en s'allongeant lentement sur son amant, le plaquant un peu plus sur le capot ruisselant.
-Pou...poussin ?
-Bah tu m'appelle bien panda ! Marmonna Yamapi en faisant sa bouille contrarié.
Ryo rigola doucement en écartant quelques mèches trempées qui tombaient sur les yeux de son amour. Ce dernier sût que c'était gagné pour son plan de «changement de rôle» et cela l'étonna, aucune résistance ? Il devait vraiment être à bout.
«YATTA !!!»
Alors qu'il stagnait autour de son nombril depuis un petit moment, embrassant, mordillant, léchant en alternance, Yamapi décida de remonter doucement vers les lèvres de son aîné afin d'avoir un baiser digne de ce nom.
Glissant le long du torse qui se soulevait à un rythme saccadé sans pour autant le toucher, ne faisant que le frôler afin d'attiser la frustration de Ryo, le cadet vint poser ses lèvres sur celles entrouvertes du jeune homme.
Très vite, sa langue demanda l'autorisation d'aller jouer avec sa jumelle qui se faisait tant attendre.
Aillant complètement oublié ce qui les entouraient et où ils étaient, aillant totalement occulté la raison qui les poussaient d'habitude à se cacher, la bienséance japonaise voulant qu'un homme ailles avec une femme et non un autre homme, surtout quand celui-ci est une personnalité publique ; les deux amants s'embrassaient passionnément sur le capot d'une voiture dans un parking mal éclairé et balayé par une pluie glacial, ne ressentant pas le moins du monde la morsure du froid grâce à leurs deux corps en ébullition collés l'un contre l'autre.
«Torride»
Soudain, Yamapi, prit d'une forte impatience, lâcha Ryo qui glissa légèrement le long du capot, ses jambes se faisant cotons. Il contourna l'avant de la voiture, ouvrit la porte arrière et coucha les sièges, ce qui offrit assez d'espace pour s'allonger ; c'était une Renaud Scénic (la voiture des lapins crétins !), on comprend mieux au vus de ses projets pourquoi le leader avait acheté ça plutôt qu'une Ferrari: l'espace de la voiture de sport permettant difficilement CE genre de sport.
Il contempla rapidement son ½uvre, (Oui c'est une ½uvre de plier de sièges : moi j'ai jamais réussi...pas doué et fière de l'être même si y a pas de quoi être fière xD) puis retourna chercher le pauvre brun qui n'avait pas bougé d'un pouce, observant distraitement le manège de son cadet, tout en essayant, vainement de retrouver ses esprits. Pi le guida à l'intérieur de la Scénic.
Il l'allongea et entreprit de le défaire de ses vêtements qui lui collaient à la peau à cause de la pluie.
-To...Tomo ? Murmura le brun.
-Hum ? répondit l'intéresser d'un air concentré, occupé à bataillé avec la vilaine cravate qui refusait de se défaire.
-T'es entrain de réaliser un fantasme là où je me trompe ? Rigola l'aîné.
-He ? demanda le jeune homme en fixant d'un air victorieux la cravate qui venait de rendre les armes, emmenant les boutons et le reste de la chemise puisque sur un coup de nerf il avait tout arraché, (R.I.P la chemise).
-La voiture, la pluie ... Exposa le brun en entreprenant de déshabillé lui aussi son amant, se souciant de sa chemise comme de son premier bavoir, c'est-à-dire absolument pas.
Yamashita sourit jusqu'aux oreilles :
-Hai, c'est peu être bien un fantasme, demo .... Mon plus grand fantasme ça reste ... toi, lui souffla t-il tendrement, le fixant droit dans les yeux.
Le sang de Ryo ne fit qu'un tour : il fit subir le même sort que sa chemise à celle de Pi et s'attaqua avec un mélange de fébrilité et de sauvagerie à la pauvre ceinture de son cadet qui partie bientôt rejoindre les restes des deux chemises, sur le sol de la voiture.
Voyant que la situation allait lui échapper, Yamapi reprit le dessus en plaquant son petit-ami contre les sièges repliés de la voiture et parsema son cou de baisers tout en envoyant au loin la ceinture puis le pantalon du brun.
Il se releva un moment pour observer son amant pour se rejeter dessus presque instantanément : Nishikido Ryo, tombeur de ses dames d'après les tabloïdes, tombeur de son Pi dans la réalité, était allongé sous lui, les yeux clos et la bouche entrouverte sous les milliers de sensations que le cadet lui procurait rien qu'avec ses lèvres, en caleçon, ce dernier ne cachant absolument rien de l'état avancé dans lequel se trouvait son possesseur.
«Bandant !»
Ce sentiment grisant de savoir Ryo totalement soumis à lui s'accentua lorsque sa main alla attraper ce qui déformait le pauvre caleçon blanc et que le brun poussa un cri de surprise en se cambrant violement.
-T...Tomooo, gémit d'une voix rauque l'aîné.
L'interpeller imprimait un mouvement régulier sur la verge gorgé de plaisir tout en mordillant les bouts de chairs rougies par le désir.
-Pl...pluuuuus, réussi à souffler Ryo tout en agrippant les musculeuses épaules de son amant.
Voulant montrer qu'il pouvait être fort obéissant quand il le voulait, Yamapi obtempéra, faisant lentement glisser le caleçon du brun le long de ses jambes, frôlant quelques secondes l'intérieur de ses cuisses qui s'écartèrent un peu plus, à la recherche de plus de contact.
Toujours avec une lenteur extrême, pour jouer avec les nerfs de sa victime, le cadet enleva son propre boxer, sous les grognements mécontents de son spectateur qui n'arrivait plus à avoir une pensée cohérente.
Il reprit possession de la bouche de son aîné en s'allongeant de nouveau sur lui, faisant rencontrer leurs deux érections, les faisant gémir à l'unisson dans le baiser.
Yamapi remplaça ses lèvres par trois doigts qu'il fit glisser doucement dans la bouche de son amant.
Celui-ci, les yeux brulant d'excitation et de frustration, commença à laper avec application, comme un chaton, les doigts de son cadet, ses yeux ancrés dans les siens.
Lorsqu'il estima que ses doigts étaient assez humidifiés, Pi les enleva de la bouche gourmande. Il reprit son baiser tout en entrant un premier doigt dans l'intimité du brun.
Celui-ci gémit légèrement et s'agrippa un peu plus aux épaules de son amant.
Ce dernier fit entrer un deuxième doigt, Ryo laissa échapper une plainte mais continua de l'embrasser. Le cadet fit quelques va-et-vient avant de pénétrer un dernier doigt.
Cette fois-ci, l'aîné stoppa le baiser en grimaçant, mais pour rassurer son homme, il frotta amoureusement son nez contre le sien(ouais un bisou esquimaux quoi, mais ça fait moi classe si je le dis xD Hein ? Comment ? Je l'ai dis .... C'était pour que le lecteur comprenne quoi !:$).
Yamapi fit bouger ses doigts ; au début, il n'eut droit qu'à des plaintes que le brun tentait vainement d'étouffer contre son épaule. Puis petit à petit, les plaintes se firent gémissements de plaisir et petit à petit, le bassin de son amant vint de lui-même à la rencontre de ses doigts.
Satisfait, Tomohisa retira ses doigts d'un coup, impatient pour la suite.
-Tu...tu fais quoi là ?... Tu veux mourir ? Questionna le NEWS, mécontent de ne plus le sentir et trop prit dans son plaisir pour se douter de ce que cela signifiait.
Le cadet sourit en voyant la bouille frustré de son amant qui n'arrivait même plus à ouvrir les yeux et se présenta à son entré. (DING DONG !!! =D.... Ok je sors, pardon pour le dérangement)
-Ta....t'attend le déluge peu être ? Le gronda Ryo en tentant de se relever pour voir se que fabriquait son bakahisa tout en lui désignant la pluie battant contre les fenêtres de la voiture.
Le leader éclata de rire. En fait, il se demandait juste ce qui était mieux : le pénétrer d'un coup ou y aller doucement. C'est finalement les bons vieux conseils de mémé Yamashita qui lui revinrent en mémoire : «d'un coup sec ça fait moins mal».
Elle parlait bien évidement de pansement et non pas de sexe entre hommes mais Pi avait foi en ce conseil. Il le pénétra donc en un seul coup de bassin, grimaçant sous le cri de douleur de son amour et n'osa plus bouger.
D'une part pour éviter de lui faire encore plus mal, et d'autre part parce qu'il était tellement serré qu'il allait venir tout de suite s'il ne se calmait pas.
Dehors, un honnête travailleur rentrant du boulot passa près la voiture. Il entendit un grand cri provenant de cette dernière. Stoppant tout mouvement, les sens en alertent, il tendit l'oreille. Il n'y eu plus rien. Rassuré, l'homme allait reprendre sa route lorsqu'il vit la voiture proche de lui commencer à bouger. Le brave homme qui, comme tout être humain normalement constitué du 21ème siècle, avait vu la fameuse scène de sexe dans Titanic comprit rapidement la cause du cri perçu un peu plutôt et se surprit même, avant de reprendre son chemin, à chercher sur les vitres embuées la célèbre main qui viendrait glisser dessus. (Pour tous ceux qui ne reconnaissent pas cette scène je leur conseille de revoir leurs classiques où du moins d'aller la chercher sur youtube, un minimum de culture tout de même ! è_é).
A l'intérieur de la voiture, Yamapi ne se retenais plus. Ryo avait été plus que clair :
-BOUGE !
Et quand le brun ordonne, on ne peu que se plier à ses ordres, même quand on est le dominant.
Le cadet bougeait donc avec force, faisant s'entrechoquer leurs bassins, cherchant à chaque fois le point qui ferais crier son caractériel mais néanmoins ultra-sexy petit-ami.
Ce dernier s'était blottit dans son cou et essayer de camoufler ses gémissements contre sa peau. Ce qui n'était absolument pas du gout de Yamashita.
«Non mais oh ! Il va pas me gâcher mon plaisir celui-là»
Donnant un coup plus violent que les autres, le cadet vit son aîné se cambrer, jetant sa tête en arrière en hurlant son prénom.
«Voilà qui est mieux !»
Allant toujours plus fort, le leader sentit la fin venir à grand pas. Prenant appui contre les sièges repliés, il mit toute sa force. Après quelques mouvements, Ryo cria son plaisir avec une voix tellement rauque que combinée avec le fait qu'il sentit l'étau se resserrer, Yamapi se libéra à son tour dans un râle puissant avant de s'écrouler sur son homme.
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S'étant plus ou moins remit de leurs émotions, les deux amants se regardaient tendrement, écoutant la respiration de l'autre comme s'il s'agissait d'un trésor.
-Ne Pi ?
-Hum ?
- Tu boucle comme un mouton, s'esclaffa Ryo.
-..... HEEEEEE ? NANDE ?
- Tu sais, ton parapluie, il est sous le canapé... Lui murmura le brun en essayer de contrôler un fou rire naissant.
-HEEEEEE ???.... CONNARD 0___0!
- Je t'aime aussi bouclette !
- Wouoooo là c'est quoi ça, sur la moquette de MA voiture ! Gronda le cadet.
- Je t'annonce fièrement que tu me dois un paquet de cacahuètes mon amour, parce que toi et ta force de surhomme avez écrasés mon paquet sur ta jolie moquette, gloussa le NEWS.
Tomohisa allait râler lorsqu'il entendit au loin des voix les appeler :
-YAMAPI ! RYO ! VOUS ÊTES OU BORDEL ! ON A UN CLIP A FINIR ! Hurlait une voix que Pi reconnu comme étant celle de Massu.
Ils regardèrent par la fenêtre, essuyant le reste de buée que leurs ébats avaient provoquée. La pluie avait cessée.
Ils virent les membres du groupe et quelques membres du staff les chercher, errant dans le parking.
- Tu crois que Ryo à fait du mal à Yamapi et que Pi s'est enfui ? S'inquiéta Shige.
- HEEEEE ? cria (comme à son habitude) Tegoshi, IMPOSSIBLE ! RYO-TAN IL FERAIT PAS DE MAL A UNE MOUCHE !
Le couple, à l'abri dans la voiture rigola de bon c½ur devant ce spectacle. Ils suivirent des yeux le petit groupe qui s'éloignait dans une autre direction, Tegoshi continuant de crier ses explications à l'oreille plus que patiente de ce pauvre Massu.
-Faudrait peu être qu'on y retourne, murmura Ryo.
-I.m.p.o.s.s.i.b.l.e, tu as vu nos fringues ? Tu as vu ma coupe ? Kami-sama, j'vais me faire défoncer par la coiffeuse, se plaignit le plus jeune.
- AH non !
-Quoi ?
- Y a que moi qui à le droit de passer par là, ronronna le brun en tapotant les fesses (toujours à l'air) de son leader.
- AH AH AH .... Et dis moi c'était bien mon plan de changement de rôle ne ? Ironisa Yamapi.
- Hai......... demo.... J'espère que tu en as profité parce que tu le referas pas de si tôt Chouquette, déclara le plus vieux.
- HE ? Oh mais quel macho j'y crois pas ! Râla Tomohisa.
-...
-Et pour nos fringues et ma coupe on fait comment ? Changea de sujet le leader.
- Hummm.... On est allé t'acheter un truc à manger au combi et sur le chemin du retour on est tombé sur une bande de racailles anti-Johnny's et on s'est fait tabasser sous la pluie et on a rien pu faire parce qu'ils étaient très nombreux et armés jusqu'aux dents, inventa Ryo persuadé d'avoir trouvé l'excuse en or.
- Ne poussin, et comment ça se fait qu'on à aucuns bleus, aucunes traces de coups ... ?
-...
-Pff, Tu es définitivement meilleur pour mentir quand c'est pour avoir du sexe, rétorqua Yamapi en le regardant sceptique.
- Hey ! Ta bouche ! J'ai pas de conseil à recevoir de boucle d'or ! Le taquina Ryo.
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Voila donc la cause de cette tragédie capillaire qui a ébranler le monde des fan-girls et fait passer un bon moment à toutes celles... et ceux (y'en à, il parait... une légende ? xD) qui ont regardé ce clip et rigoler innocemment de la coiffure « chouquette », sans se douter de toute la dépravation dont elle avait été le résultat. Les seuls témoins étant le brave travailleur rentrant chez lui, la pauvre voiture de Yamapi, et la pluie qui fit boucler le brushing du leader.
Car tout le monde sait que ... « quand brushing mouillé, lui toujours faire ainsi ».
mai-chan93, Posté le lundi 07 janvier 2013 16:36
athena830 a écrit : " "
Vrai ? Ca fait super plaisir !!! Surtout que c'était mon tout premier alors bon j'avais peur d'être trop nul xDD
Hé hé l'échelle de Pichter ! Voila une échelle qui devrait être apprise à l'école mdr
Je t'en prie ! C'est un plaisir de faire ne serait-ce que sourire mes lectrices ! :'D
Chu !